Histoire

Fille bâtarde d’un noble montaginois, elle fut abandonnée à contre cœur par sa mère qui, laissée par son amant, n’avait pas les moyens de l’élever. Carlo Vestanzi l’a découverte dans les docks de Buché, et n’a pu la laisser. La seule chose qu’il ai trouvé sur elle, c’est un petit pendentif, contenant un pétale de rose, et avec gravé « Annie ». Sans trop savoir pourquoi, Carlo l’a appelé ainsi, en Vodaccisant son nom. Pensant la ramener en Vodacce, et lui trouver une famille d’accueil dans ses nombreuses connaissances, il la prend avec lui sur le Spinelli. Elle ne l’a pratiquement plus quitté, hurlant à la mort la première fois que Carlo l’emmena en dehors. Bon gré mal gré, comme souvent peu conflictuel, il a laissé les choses en l’état, malgré quelques remarques. Officiellement, c’est la fille de son frère disparu, qu’il n’a jamais vraiment recherché, malgré ses dires.

Anita a fait ses premiers pas sur le Spinelli, est dispose d’une « empathie » avec le bateau exceptionnelle, semblant connaître depuis toujours l’esprit étrange qui l’habite, car Carlo ne lui a jamais vraiment raconté la chose. Toujours est-il qu’elle s’est fait pas mal d’amis parmi les marins, qu’elle émerveille souvent. Plus étrange, c’est une des personnes qui apprécie beaucoup, comme son « oncle », le peu bavard Umberto Fortuna.

Avec un « tuteur » plus que large, moitié par amour filial, moitié par manque de volonté, Anita fit ce qu’elle entendait, avant même de pouvoir parler, se promenant dans le bateau, accompagnant son oncle lors de certaines de ses escales, restant avec certains marins lors d’autres. A terre, elle prépare en partie les départ. Contrainte, elle se replie sur elle même.

A 12 ans, Anita est encore une petite fille de corps, mais veux par dessus tout être considérée comme adulte. Sans que l’on sache trop comment, elle a appris une bonne part de l’histoire du Spinelli, et sait entre autre que jamais Carlo n’aurait du en hériter. Elle s’est fixé un objectif : le jour de ses quinze ans, elle assumerai le commandement de ce qui est sa « maison ». Persuadée que rien de grave ne peut lui arriver sur le bateau (et en grande partie a raison), elle n’a dès lors peur d’aucun voyage. Un jour, elle emmènera le Spinelli sur l’archipel, avec son fidèle équipage. Elle ne le sait pas encore, mais dans moins de deux ans à son charisme naturel s’ajoutera des rondeurs féminines qui feront tourner les têtes. Ses hommes la suivront jusque dans les Abysses…

Caractère