Mark Hoendael
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Histoire

Marchand Vendel de 45 ans, membre de la très respectée Guilde des Marchands de la Vendel’s League, il fut même de ceux qui, autour de neuf fondateurs, constituèrent l’assise de la League, réunissant les différents corps de marchands. Issu de bonne famille, Mark pu en effet fort tôt s’occuper de commerce à haut niveau, et non plus d’artisanat (même s’il se plait à raconter que son grand père fit fortune dans les poissons…), tâche dans laquelle il réussit plutôt bien, moitié par chance, moitié par compétence.

Dès son plus jeune âge, Hoendael fut intéressé à l’art sous toute ses formes. Même s’il du rapidement avoué qu’il était loin d’être doué, sa persévérance prévalu, et c’est aujourd’hui un flûtiste sans talent, mais agréable. Il eut nettement plus de succès dans l’écriture de musique ainsi que de poèmes. Mais c’est surtout un grand connaisseur de tout ce qui se fait de mieux dans le domaine, et sa connaissance de plus d’une demi-douzaine de langage lui permet de citer dans le texte de nombreux auteurs. Puis vint ce qui est probablement le deuxième plus grand secret de Hoendael, et sa première grande chance : son père développe son commerce vers la Castille. Suite à de –très-bon contacts sur place, pour services rendus, Gal Hoendael obtient pour son fils l’impossible : officiellement Mark apprend les affaires de son père, charpentier de son état, particulièrement doué dans les construction de grands bâtiments, religieux en tête. En réalité, il étudie dans le calme et le secret des universités, suivant son père sur les chantiers, profitant des savoirs des castillans.

Huit ans plus tard, âgé de 22 ans, Hoendael est de retour dans son pays, toujours aussi ignorant de tout ce qui touche à la charpenterie, mais doté d’un potentiel énorme. Il  y commence, aidé par l’argent de sa famille et des dons de communication hors du commun, son irrésistible ascension, mais gardant toujours ce côté effacé, gêné voir gaffeur. Il désamorce les situations tendues, aplanit d’une pirouette les conflit d’intérêts entre différentes familles marchandes, et se forge une capacité énorme dans ce domaine. En Vendel, la League commence à édifier ses bases. Hoendael part à l’étranger prendre contact avec un nombre incroyable de marchands, pour des raisons diverses : officielles : Hoendael parle toutes les langues de Théah, castillan excepté mais se débrouille en Théan, et fait donc un excellent ambassadeur. Personnelles, car cela lui permet de renouer avec le milieu artistique qu’il apprécie énormément, prenant de nombreux contacts pour un projet qui s’il n’existe que dans sa tête, sera celui de sa vie. Inavouée enfin, car si il pense sincèrement que la League sera fondamentalement une bonne organisation, il sait aussi que son établissement fera du mal, chez lui, aux Vesten particulièrement. Une petit lâcheté, il préfère être loin.

Sa « tournée » est un succès sans faille. Hoendael a 27 ans, durant presque 10 ans, il va être partout, de Charouse à Numa, de Carleon à San Christobal. Il argumente, il convainc, il discute. De nombreux marchands rejoignent la future League. Mais en dix ans, Hoendael voit aussi la guerre, en Eisen bien sur, mais aussi entre rivaux Vodaccis, et autour de l’accession d’Elaine en Avalon. Il voit une paysannerie écrasée en Montaigne, il voit des gens brûlés en Castille, et il s’interroge, alors même qu’il sait son pays à l’aube d’une puissance incroyable. Et il pense aux Vestens. De ses soucis, il parle parfois, à ses amis artistes, à ceux parmi les marchands en qui il a confiance. Ensemble, ils sont riches, puissants et respectés. Ne peuvent-ils pas en faire quelque chose ? En 1659, un an après la League naît le Quartet Harmonique, réunissant amateurs d’arts et artistes d’un peu partout, même si peu de Vodacce y sont.

Quand il revient enfin, son pays est proche de celui dont il rêvait. Le succès du Guilder est foudroyant, même si Hoendael désapprouve son action dans la fin de la guerre en Eisen. Quand vient le moment de goûter le succès, résultat de 15 ans d’actions diverses, Mark n’en apprécie plus vraiment le goût. La League n’a plus besoin de lui, et il s’en désinvestit rapidement, sous couvert de menus problèmes de santé. Tout lui a réussi, il est devenu riche et respecté, apprécié dans de nombreux milieux, bienvenu dans la moitié des villes de Théah. Mais il est amer, car il doute du résultat de ses actions, pour le monde, pour les gens. Il réfléchi longuement, il interroge, il consulte. Puis en 1663, une réunion restreinte du Quartet se déroule à Charouse. Hoendael et six autres jurent alors solennellement de consacrer leur pouvoir et leurs fortunes à un objectif triple : La Paix, La Prospérité, La Justice. Ils sont marchands, et se voient utiles à tous, d’où la prospérité. Mais celle-ci n’a de sens que dans une civilisation délivrée de la guerre. D’où la paix. Enfin, ils veulent ce qu’ils ont eu pour tous, même les plus humbles, ce qui les mène à la justice. Ils pourraient n’être qu’un groupe de doux rêveurs, quelque peu révolutionnaires. Mais ils disposent d’atout qui changent tout : l’argent, les relations. Mais cela ne suffirait pas. Hoendael y a amené la pierre angulaire : la détermination. Rien ne peut justifier une guerre quelque qu’elle soit. Ni l’honneur d’un puissant, ni même la richesse. D’où un arsenal de moyen effrayant, mais très localisé. La violence, le meurtre parfois, mais réfléchie, appliquée au juste moment et au bon endroit. Sans artifice également : les membres opèrent souvent eux-même. Seul Hoendael les connaît tous. Et ils ont juré le secret.

Aujourd’hui, Hoendael semble plus inoffensif et est plus actif que jamais. Officiellement, il déclame, visite les uns et les autres, et travaille à l’occasion pour la Guilde des marchands, souvent à l’étranger. Il s’informe, sur ses collègues, sur les va-t-en guerre divers. Sa préoccupation numéro un, c’est Montegue. Hoendael le déteste réellement, même s’il est probable qu’il n’a pas fait plus de mal qu’un autre. Jusqu’à présent, en tout les cas. Mais l’homme est un soldat, une machine de guerre effrayante, qu’il sera impossible de transformer en machine de paix.

Souvent Hoendael s’interroge, sur la folie des hommes, et sur la sienne propre. Mais jamais il ne se dédie. Ce qu’ils font est sale, mais nécessaire. Hoendael pense aux Vestens…

Caractère

            Naïf, Bon, Intriguant, Agité, Joyeux, Prudent

Relations

Ce domaine est sans nulle doute l’énorme force de Hoendael. Entre de nombreux collègues de la League à qui il a rendu de menus services, et ses amis du Quartet, Hoendael peut trouver de l’aide partout, dans de nombreux domaines différents.

Apparence

        Petit, particulièrement pour un Vendel, cheveux bruns mi-longs bouclés, petite lunettes sur une tête assez ronde. Hoendael a de petites jambes et de petits bras, et une allure globale assez comique, toujours en activité mais maladroit, habillé de manière riche mais souvent un peu ridicule. Les seuls moment où s’efface cette bouffonnerie est lorsqu’il déclame, disposant d’une fort belle voix… Ainsi que ceux, rares, où il sort de ce rôle inoffensif.