Gwynned Kernigan
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         Histoire

            Kernigan est le fils d’un des premiers exilés Objectionnistes Eisenors en Avalon. Son père, écœuré par la guerre étant peu volontaire de revenir sur ses terres ravagées, se maria à Rhyann Kernigan, une jeune femme Avalonaise dont il est tombé éperdument amoureux, comme de coutume en Avalon. Il y vécut quelques années dans le calme des terres de Gawaine, loin de fracas de la guerre, apprécié de tous. Mais les années difficiles d’Eisen se rappelaient souvent à lui, et sa santé déclinait doucement. Quand Rhyann accoucha d’un fils, il savait qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre. Il écrivit de longues lettres, et chargea un de ses compagnons d’exil, Joris Heinst, de les lires à leur fils quand il aurait l’âge. Il mourut l’hiver suivant, et fut enterré dans ce pays étranger où il avait enfin trouvé la paix.

Choyé par sa mère, qui lui donna le nom de Gwynned, il dit ses premier mots en Avalon, mais apprit également l’Eisen de son père, grâce à Heinst. L’eisenor passa beaucoup de temps avec le jeune enfant, et leur rendit de fréquente visite dans la petite maison qu’il occupaient dans les collines de Gawaine. Le jour de ses dix ans, Rhyann vu arriver dans leur demeure un personnage étonnant : Owain Thrall, Olamdh bien connu des environs. Les Druides et leurs gens ne se déplaçaient jamais par hasard. Quand Owain annonça son intention de s’occuper de l’éducation du jeune homme, Rhyann protesta peu. La voie des Druides est celle de la terre d’Avalon, et quelque fut ses croyances, elle ne pouvait s’y opposer. Heinst, présent lui aussi, se montra plus que critique. Owain lui promis qu’il se reverraient régulièrement.

Gwynned part alors sur les routes, sur d’apprendre de la bouche d’Owain tout ce qu’il désire savoir. Il déchante rapidement : lorsqu’il pose une question, la réponse d’Owain est presque invariable : « Regarde… ». Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il prend le conseil pour lui, et observe la vie, apprend de nombreuses choses par les gestes plus que par les paroles. Les seules choses qu’ « enseigne » Owain, c’est le culte des Druides, de la Grande Déesse. Il passe également du temps avec Heinst, qui lui parle de son pays, mais peu de son père. « Le moment n’est pas venu » dit-il. Alors Gwynned repart sur les routes. Il apprend en suivant Owain, les saisons, les collines, les forêts et les animaux. Auprès d’autres, il s’entraîne un peu aux armes se montrant au grand désespoir de Heinst doué a la Smallsword.

Les années passent. En 1658, Gwynned a quatorze ans, et commence à traîner le surnom de « Spade », pour sa grande taille et sa relative maigreur. Heinst vient voir Owain, et les deux hommes discutent longuement. Si le Olamdh veut lui apprendre le passé du pays, Heinst veut qu’il connaisse le sien propre, et annonce son intention, fidèle à la parole donnée, de lui confier les lettres de son père. A sa surprise, Owain se montre plus que favorable : « A lui de choisir son chemin. Je n’ai jamais forcé personne, et je ne vais pas commencer aujourd’hui ».

Spade lit. Les rares images qu’il garde de son père reviennent, tandis que défile les mots en Eisenor. La guerre bien sûr, mais surtout la foi, en Théus, en leur pays et en leurs compatriotes. Troublé, Spade ne sait trop que faire. Avalon l’a accepté comme l’un des siens, mais s’il se sent bien ici, quelque chose lui manque. Etonnamment, c’est les enseignements d’Owain qui le pousse à partir, ceux sur le respect à sa terre, et sur la connaissance pratique de tout les jours. Puis les mots de son père « Prouve à Eisen que tu est digne de porter son nom ». Le tête pleine des récits de son père sur la grandeur d’âme de son pays d’origine, sur la noblesse et sur l’honneur, Spade prépare son départ. Owain lui confie une seul chose : un livre Eisenor parlant d’Avalon et de Gawaine : « Tu en tirera sûrement quelque chose… ». Gawaine y est décrit comme un pays noir voir sous l’emprise de Légion, traversé par des Druides  manigançant d’obscure rituels. Riant devant la caricature, il reste perplexe quand aux motivations de Thrall, qui ne fait jamais rien par hasard.

Il débarque enfin « chez lui », en Posen. Mais il déchante très vite : même s’il parle grâce à Heinst un Eisen presque sans accent, ses manières sont étranges, et les regards ne manquent pas. Il découvre un Eisen loin des lettres de son pères, écrite par un nostalgique plus de 15 ans avant. Certes la guerre se termine lentement, mais elle semble avoir coûté à Eisen tout ce que son père y appréciait. Soulagé de presque toutes ses possessions peu après son arrivée par une bande de brigands, soutenant les divers quolibets, Gwynedd fait des débuts plus que difficiles. Repartant sur les routes, loin de Posen. Croisant l’une des nombreuses armées Vaticine, il se retrouve engagé de force. Il apprend à se battre pour de vrai, dans ces combat où l’on est vainqueur ou mort, et qui n’ont plus aucun sens depuis longtemps. Il survit, bien loin des enseignements d’Owain, de son père et de Heinst. Par chance ou par malheur, il est plutôt doué. Suivant les croyances de son père, il s’échappe et rejoint une des armées Objectionnistes. Mais les choses ne sont guères différentes, et Gwynned est tiraillé entre Théus et la Grande Déesse d’Owain, même si celui ci a toujours dit que tout les Dieux sont Un. Souvent, il part le soir, et dans le silence et le calme de la nuit, il écoute doucement, et se laisse envahir par son environnement.

En ces moments, il sait qu’il y a une raison qui l’a tiré et qui le pousse encore à rester en Eisen. Mais elle lui échappe toujours. Si dure que soit sa vie ici, et si dénuée de sens, il persiste à penser qu’il doit en trouver.

Gwynned mène l’existence de tout Eisen entraîné aux armes, se faisant payer pour divers services. Il arrive à Freiburg peu après Trägue, y voyant une possibilité de repartir d’un bon pied. Mais les combats le rattrapent. Un soir, il se retrouve confronté à un chef de bande mieux entraîné que les autres, celui-ci l’ayant copieusement insulté, avant de salir l’honneur de ses parents. C’est plus que Gwynned ne peut en soutenir : il se rue sur l’homme, et engage un combat féroce. D’abords amusé, l’homme se reprend face à un adversaire de taille. Au bout d’un combat épuisant sous la lune de Freiburg, un instant d’inattention suffit à Gwynned pour trouver l’ouverture. L’homme s’écroule à ses pieds. Le lendemain, Spade comprend qu’il s’en est prit à quelqu’un d’important. Quand quatre hommes en armes escortant un petit Eisen balafré le rejoigne, il se prépare à se battre une fois de plus. Mais ceux-ci, impressionnés par sa performance, lui propose de les rejoindre. Pour la première fois, Spade est regardé avec un respect teinté de crainte. Il se fait sa place dans la bande, leader inavoué et sceptique. Diriger une bande de mercenaires n’est pas vraiment la vie qu’il imaginait en venant en Eisen. Mais il lui semble avoir déjà trouvé quelque chose.

Certaines nuits, Spade sort seul de Freiburg vers les collines environnantes. Il observe la lune et les étoiles et se rappelle Owain. Quelque chose le lie a cet endroit, et ce rôle de mercenaire ne peut être que temporaire. Mais il ne voit pas bien par où commencer.

         Caractère

            Curieux, Pratique, Croyant, Besoin de reconnaissance, Cherche la vérité

Relations

Wolves of Freiburg, bande de mercenaires

Owain Thrall, Avalon Olamdh

Joris Heinst, Eisenor Exilé

Apparence

« Spade » fait près d’1 mètre 95, malgré une carrure relativement mince. Ses traits sont bien ceux d’un Eisenor, même si sa silhouette pourrait trahir un sang mêlé Avalon. Blond de cheveux, glabre, Gwynned aime à s’habiller simplement, dans des tenues agréables pour le voyage. Une smallsword toujours a ses côtés, il cache souvent un pistolet, juste au cas où… Un grand imper noir complète une apparence étrange, parfois dérangeante.