Histoire

Marchand Vodacci de 39 ans, dépendant du Prince Lucani, Carmélio est né dans une petite famille de Chandeleurs, alors assez pauvres. Il s’y distingue rapidement plus par son sens commercial que par son talent artisanal, pourtant correct. Quand il reprend à 28 ans la direction des affaires, son père restant la face visible, les choses avancent rapidement. Alinni souhaite rentrer dans les bonnes grâces du Prince, qu’il pense sincèrement pouvoir aider dans certains domaines.

Dès son jeune âge, Carmélio a de multiples aspirations : il veut ouvrir son pays sur l’extérieur, et pas seulement vers Montaigne, malgré les liens objectifs qu’ont créés les deux pays. Un rapprochement avec le pays frère, la Castille lui semble nécessaire, de même que l’ouverture vers les Crescents, tout en gardant bien sur la distance philosophique avec les « infidèles ». Vaticine convaincu, plus pour la civilisation que pour la religion, il espère un jour voir les Castillans moins arrogants et intolérants, et des Vodacce un peu plus pieux et travaillant à la grandeur de la civilisation plutôt que se tirant dans les pattes.

Il a peu confiance dans les Objectionnistes, qu’il estime responsable quelque part de la lenteur de la progression de Théah vers la civilisation,

Carmélio ne s’oublie pas dans ce processus : progressant vers l’entourage du Prince Lucani, il voit bien celui-ci jouer un rôle majeur, sous ses conseils avisés et éclairés. Pour tout cela, il a besoin de pouvoir, ainsi que d’affaiblir les Bernoullis. Gespucci est vieux et faible, et ses fils sont, de notoriété publique, des vauriens. S’en débarrasser devrait être possible, le jour où le vieux lion rendra l’âme. A moins que les rejoindre soit plus facile ? De même, des contacts avec un des cinq cardinaux Vodaccis lui serait utile, et il reste ouvert à toute possibilité. Si cette quête l’amuse, il ne perd pas de vue ses buts lointains.

A 39 ans, Carmélio a parcouru du chemin, même si l’annonce de l’Empereur l’a profondément touché, de même que le manque de réaction de ses pairs. Il ne sait pas trop que penser de la « sorcellerie », mais estime que l’Eglise Vaticine se doit de réagir, par tout les moyens possibles (il n’est pas Vodacci pour rien). Il tente a ce sujet de monter, avec les protections qu’il trouvera, un petit réseau de sape, plus intellectuelle qu’actif, quoique, en Montaigne même, où sa réputation le protège pas mal. La guerre ne peut qu’être mauvaise, à moins bien sur qu’elle finisse par réunir les frères ennemis. Mais Carmélio ne veut pas non plus la destruction de Montaigne, dont lui et Vodacce souffriraient grandement.

         Caractère

            Ambitieux, Loyal (Eglise Vaticine), Intriguant, Calme, Prudent

Relations

Comme tout marchand, et tout homme de pouvoir, Alinni dispose de pas mal de relations. Néanmoins, son parcours et son succès lui ont également valu des problèmes.

Apparence

        Elancé, noir de cheveux, Alinni porte une petite moustache fine bien taillée, de même qu’une courte barbe. Ses favoris finissent d’encadrer un visage ovale, un nez aquilin, et des yeux qui cillent fort peu. Un sourire charmeur sur les lèvres, souvent décontracté, Carmélio devient, lors de discussions qui lui tiennent à cœur, où lors de marchandage, d’une concentration aux limites de l’effrayant.